Running : les différentes pratiques

par clémentine chantrier

La durée de rencontre entre votre pied et le sol ne dure guère plus de 200 millièmes de secondes

Mais provoque une onde de choc qui se propage dans tout votre squelette jusqu’à l’occiput (si si, l’occiput, c’est la partie qui relie votre cou à votre tête).

Si on part du principe qu’une foulée équivaut à 2 mètres, un jogging de 10 kms représente 5000 ondes de chocs amorties par vos pieds, genoux, colonne… et heureusement par vos chaussures. D’où l’importance de ne pas choisir sa paire qu’en fonction de la couleur mais bien de votre profil de coureur et du type de course que vous pratiquez !

Coureur du dimanche ou marathonien, mais de nouveaux genres de course à pied apparaissent.

Course de survie

Hunger Games appliqué à la course à pied. Une combinaison entre le marathon et la course d’obstacles, sauf qu’il ne s’agit plus d’éviter des obstacles crées par l’homme mais d’apprendre à s’adapter rapidement aux défis posés par l’environnement naturel. C’est une pratique de course idéale pour les sportifs en soif de changement et qui veulent rendre leurs courses à pied plus captivantes.

Course à reculons

Tout ce dont vous avez besoin est un chemin dégagé devant vous (ou plutôt derrière !) et d’une totale indifférence envers les regards curieux que les passants ne manqueront pas de vous lancer. Pour le reste, la course à reculons n’a que des avantages. Les diététiciens soutiennent qu’elle permet de bruler 20% de calories en plus, avec moins d’efforts que la course « ordinaire ». Les médecins du sport affirment qu’elle permet de mieux récupérer de certaines blessures aux genoux, à la cheville et à l’aine en rééquilibrant les muscles de la jambe inférieure et en agissant sur les abdominaux et les fessiers. Alors adoptez le mode écrevisse !

Course pieds nus

comme son nom l’indique, le concept est de courir sans chaussures. Et il ne s’agit pas seulement d’un vrai retour aux sources, de retrouver un contact perdu avec la nature, comme le faisaient nos ancêtres, ceux bien avant les Gaulois. L’apprentissage d’une nouvelle foulée, plus naturelle, plus courte et prenant appui sur l’avant du pied (pour absorber le maximum d’impact), renforcerait les muscles de la plante des pieds et réduirait significativement le risque de blessures chroniques. Mais courir pieds nus, c’est aussi s’exposer aux cailloux, coquillages et autres déjections canines provoquant différents types de coupures ou meurtrissures. C’est pourquoi Intersport vous recommande l’utilisation de chaussures minimalistes qui gardent les bienfaits, les aspects négatifs en moins !